Une frappe aérienne, qui a émis du « gaz toxique », a touché Khan Cheikhoun, une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par les rebelles, mardi 4 avril. Au moins soixante-dix personnes, dont des enfants, ont été tuées. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent notamment des enfants morts ou inconscients, dont les pupilles ne réagissent pas à la lumière. Un médecin anglophone, sur place, affirme qu’il s’agit de gaz sarin.
Le gouvernement syrien avait ratifié la Convention sur l’interdiction des armes chimiques en 2013.